A l’occasion du show sarkozien au Forum d’Avignon, Ernst & Young a remis le rapport d’une étude sur la propriété intellectuelle à l’ère du numérique. Voici un extrait de sa conclusion :
Les différentes parties prenantes mettent trop souvent l’accent sur de faux débats, tels que la liberté d’expression, l’accès à la culture, ou autres arguments les opposant de manière infondée au respect des droits d’auteur.
Sur la conclusion, l’étude a involontairement raison : la liberté d’expression, l’accès à la culture et en particulier son partage hors marché ne sont en rien en contradiction avec les droits et les intérêts des auteurs. C’est le fondamentalisme de la propriété et du marché habillé en droit d’auteur qui nuit profondément à la fois aux auteurs, interprètes, contributeurs techniques et vrais producteurs et aux droits des citoyens. Quand à la corruption du débat par ce type d’étude, dont il semble qu’elle constitue un geste de parrainage à l’égard du Forum d’Avignon de la part d’Ernst & Young, c’est à la démocratie qu’elle nuit. Mais au moins l’étude annonce la couleur : c’est au secteur médias et divertissement qu’elle s’intéresse. Le forum d’Avignon devrait enlever le mot « culture » de son intitulé.
[…] (rencontres internationales sur la culture, l’économie et les médias) qui rompt avec le fondamentalisme du copyright qui domine ce genre d’enceinte. Le discours de Nellie Kroes souligne plus clairement encore que […]